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BREAST FEEDING

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Breast feeding.

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Le bien-être, une bonne santé, cela passé par l’éducation à la santé. Pour certains, la bonne santé est donnée, mais pour la majorité ce n’est pas le cas. L’homme doit gagner sa santé par le respect et l’entretien de son corps et de son esprit. Et son éducation commence dès le plus jeune âge, car c’est toute une attitude de vie qu’il faut mettre en place.
Le lait de la mère est le meilleur aliment pour le nourrisson. Cette certitude connaît depuis quelques années un regain d’actualité. Malgré les difficultés à interpréter les statistiques qui sont disponibles, il est clair que le taux et les pratiques d’allaitement sont loin d’atteindre les recommandations prônées par l’OMS et l’UNICEF. Le taux d’allaitement exclusif à six mois est faible dans tous les pays en Europe.
La maman transmet par son lait tout ce dont le nourrisson a besoin au niveau nutritionnel pendant les 6 premiers mois. Elle donne aussi des anticorps à l’enfant, qui lui permettent de lutter contre les infections et retarde les réactions allergiques. L’allaitement facilite le transit intestinal, diminue les coliques et les ballonnements. Et aussi, il crée une lien psychoaffectif très important entre le bébé et sa mère, particulièrement favorable à l’enfant.
Il y a aussi des inconvénients à l’allaitement maternel. Le lait peut être pollué ou peut transmettre des médicaments pris par la mère. L’allaitement demande aussi une grande disponibilité de la part de la mère et une adaptation pour changer de rythme par rapport à la vie professionnelle.
La plupart des maladies courantes sont compatibles avec la poursuite de l’allaitement, sous réserve d’une abstention thérapeutique ou d’une prescription médicamenteuse adaptée. Par contre, l’intolérance au lactose, certaines affections graves chez la mère ou chez l’enfant sont des contre-indications.
Il n’y a aucune différence entre un allaitement après une césarienne ou une naissance par voie basse. Il faut faire attention à la position pour éviter bien sur les crevasses mais également de se faire mal à la cicatrice. Par rapport à la césarienne, la montée de lait peut être retardée par l’anesthésie de même que le bébé peut être un peu endormi lui-même par l’anesthésie.
La tabagisme fait partie des toxicomanies les plus fréquentes. Le nombre de femmes qui fument ne cesse d’augmenter depuis quelques années. Si le nouveau-né risque une intoxication ou des infections des voies respiratoires supérieures avec une mère fumeuse, il est quand même recommandé d’allaiter l’enfant au moins 6 mois, car l’allaitement renforce son immunité. La prise d’alcool durant l’allaitement est autorisé en petites quantités. Par contre la prise d’alcool régulière aura un effet inhibiteur sur la lactation et peut avoir une effet défavorable sur le développement de l’enfant.
Concernant l’hépatite B, l’antigène HBs, l’antigène HBe et l’ADN du virus B sont détectables dans le colostrum des mères porteuses chroniques du virus de l’hépatite B en période de réplication virale active. Cette quantité est cependant très minime et la transmission par l’allaitement est peu probable. Ces données valent aussi pour les infection à virus hépatique C. Il est conseillé de vacciner les nouveau-nés de mères porteuse pour l’hépatite B à la naissance, et de traiter les mères.
Dans les pays du tiers monde où le SIDA est plus présent, les conditions hygiéniques laissent parfois à désirer et ne permettent pas l’utilisation adéquate de laits de substitution. L’allaitement maternel est souvent le seul moyen d’assurer la survie du nourrisson. Et malheureusement il est associé à un risque supplémentaire important de transmission du VIH de la mère à l’enfant par rapport à l’absence d’allaitement. Les recommandations à ce sujet dépendent des conditions de vie des mères. En Belgique, les consignes pour les femmes séropositives sont la prise d’antirétroviraux durant la grossesse et à l’accouchement. Le nourrisson est aussi traité pendant six semaines. L’allaitement maternel est totalement déconseillé malgré le fait que la mère et l’enfant soient traités.
C’est depuis l’utilisation commune de la péridurale que des troubles de sussions chez le nouveau-né ont été recensés de façon plus marqué. Cependant peu d’études ont été faite pour analyser l’effet de l’anesthésie sur le nourrisson. Il semblerait que le démarrage de l’allaitement soit effectivement plus difficile lorsqu’une péridurale a été effectuée, mais que la différence n’est plus significative après quelques semaines par rapport aux nourrissons nés sans péridurales.
Lorsque se pose le problème d’une prise de médicament durant l’allaitement, trois questions sont à poser : 1.le médicament sera-t-il présent dans le lait ? 2.Existe-t-il un risque d’effets indésirables dus au médicament chez le nourrisson nourri au sein ? 3.Le médicament a-t-il une influence sur le production de lait ?
La majorité des médicaments utilisés en pédiatrie ainsi qu’un partie des médicaments employés couramment peuvent être prescrits sans danger à une mère qui allaite. Il faut cependant resté vigilant et connaître la liste des médicaments sont le danger pour le nourrisson lors de l’allaitement est connu et a été démontré scientifiquement. Dans ce cadre là, pour les autres médicaments, la prudence recommande de continuer à allaiter, et non d’arrêter et de surveiller des signes d’inconfort chez le nourrisson

Breast Feeding

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